Alors que l’utilisation des réseaux sociaux explose parmi les
particuliers, les entreprises elles n’hésitent pas à y récolter des
informations pour faire leur beurre. Un article récemment publié dans le
magazine américain Mother Jones relate un phénomène plutôt inquiétant.
Les nouveaux organismes de prêt n’hésiteraient pas à aller pêcher des
informations sur les profils Facebook, Twitter et LinkedIn de leurs
potentiels clients pour vérifier leur solvabilité. Que vérifient-elles ?
Vos amis tout d’abord : y’en a-t-il un qui fait partie des clients
mauvais payeurs de l’entreprise ? Auquel cas vous pouvez faire une croix
sur votre demande de crédit. Aussi si votre réseau est « développé et
de qualité », vous aurez plus de chance de décrocher un prêt. Enfin, un
réseau jugé « solide et géographiquement proche » jouera également en
votre faveur.
Une discrimination ouverte
Mais la qualité du réseau ne représente qu’une partie des
informations que ces entreprises de crédits vérifient. Âge, origine
raciale, orientation sexuelle, lieu d’habitation,… sont autant de points
qui risquent de nuire aux candidats au prêt. Même si les banques n’ont
pas encore imité ces pratiques, il est fort possible qu’elles se mettent
rapidement au pas. Et le phénomène pourrait bien atteindre la France
sous peu… et pourquoi pas le prêt immobilier ?
Que pensez-vous de ces pratiques ? Pensez-vous que la France échappera à ce phénomène ?
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